Chauffeur de bus : les 8 inconvénients du métier !

Le métier de chauffeur de bus comporte des avantages et des inconvénients ! C’est un métier que l’on fait souvent par passion de la conduite, ou parfois par hasard, mais qui convainc finalement toujours. Avant de vous engager, voici une liste non exhaustive des inconvénients que l’on associe au métier de chauffeur de bus.

1. Des horaires parfois complexes

D’un chauffeur de bus à l’autre, vous ne retrouvez jamais les mêmes emplois du temps. Vous pouvez devenir chauffeur de bus scolaire et effectuer des trajets réguliers ou chauffeur de bus de ville, circulant toute la journée sur la même ligne.

En fonction de vos choix et de l’entreprise qui vous embauche, vous travaillerez à temps plein ou à temps partiel. Mais quelle que soit votre durée de travail, votre emploi du temps sera très certainement à trous et assez changeant d’une semaine à l’autre.

2. Un travail de nuit possible

Les réseaux de bus prennent aussi des passagers la nuit ! En plus d’une grande amplitude horaire possible, on peut vous demander de travailler de nuit. Les horaires de nuit correspondent, selon le code du travail, aux heures comprises entre 21 h et 6 h.

Le travail de nuit nécessite alors de bonnes conditions physiques et une organisation familiale assez particulière. Votre employeur ne peut pas vous imposer de travailler de nuit… Mais sachez toutefois que vous percevrez, pendant ces plages horaires nocturnes, d’une majoration de salaire comprise entre 20 % et 30 % de votre taux classique.

3. Un environnement de travail stressant

La conduite d’un autobus fait partie des métiers qui connaissent des environnements de travail stressants. Vous conduisez en effet en permanence dans le bruit. Celui des passagers, ceux de la ville et celui émis par votre propre véhicule. Si vous appréciez le travail en plein air et le chant des oiseaux, il faudra attendre vos jours de repos pour en profiter !

Le trafic des grandes agglomérations et leurs embouteillages constants composent aussi votre environnement de travail. Vous devrez réussir à positiver, à vous adapter et à prendre votre mal en patience, même lorsque les usagers de votre bus se plaignent du retard accumulé par exemple.

Certains conducteurs ressentent aussi une pression, liée au fait de prendre en charge la sécurité d’autres passagers. Pourtant, si vous suivez

4. Une posture assise permanente

Vous vous apprêtez à choisir un métier dans lequel vous n’aurez que très peu de liberté de mouvement… Soyez-en conscient ! Le chauffeur du bus reste assis pendant de longues heures, au volant de son véhicule, sans possibilité de se lever ni de se dégourdir les jambes.

Malgré de nombreuses améliorations en termes d’ergonomie et de qualité de vie, beaucoup de conducteurs de car et de bus souffrent de maux de dos et de douleurs au niveau des bras ou des épaules. La médecine du travail est à votre disposition pour des actes de prévention et de soin.

5. Un contact permanent avec la clientèle

La relation avec les passagers est l’une des clés de voûte du métier de chauffeur de bus. Vous n’appréciez pas vraiment les gens qui racontent leur vie aux autres, ou qui ont besoin d’attirer l’attention sur eux ? Peut-être pourriez-vous vous tourner vers le transport routier ou les voyages en car…

Vous allez en effet devenir l’interlocuteur principal de toutes les personnes qui montent dans votre bus. Où va votre bus ? Comment se rendre à tel endroit ? Répondre aux questions, tout en acceptant le paiement du passager et en lui rendant la monnaie… Voilà votre futur quotidien, à prendre avec le sourire !

6. Fatigue physique et mentale

Les longues heures de conduite, combinées à un nombre de pauses assez limité, entraînent parfois une vraie fatigue. Elle peut être à la fois physique et mentale, et doit faire l’objet de toute votre attention. Restez à l’écoute de votre corps pour rester un conducteur vigilant.

La fatigue peut non seulement affecter vos réflexes mais aussi impacter votre qualité de vie personnelle. Malgré quelques contacts avec les passagers, certains conducteurs souffrent d’isolement et de lassitude. La solitude et la radio sont aussi des piliers des métiers de la route.

7. Une évolution de carrière limitée

Vous aimez évoluer en entreprise et avez de grandes ambitions ? Dans l’univers du transport de personnes, malheureusement, les perspectives de carrière sont assez limitées. Cela convient très bien à des milliers de personnes en France, mais il est important d’en avoir conscience avant de se lancer.

Ce n’est pas parce que l’évolution de carrière est limitée que les salaires, eux, restent les mêmes ! Grâce aux différentes primes et à l’ancienneté définie par des grilles salariales, vous êtes certain de gagner plus au fil des années.

8. Formations et examens obligatoires

Les conducteurs de bus sont finalement des professionnels régulièrement soumis à des tests et à des formations obligatoires. Régulièrement, votre employeur vous encourage à suivre des modules pour vous remettre à niveau : sécurité routière, transport de matières dangereuses, gestes de premiers secours…

Vous devrez aussi vous soumettre à une visite médicale obligatoire tous les 5 ans, et repasser une session de la formation FIMO. On la nomme alors FCO, pour « Formation continue obligatoire ».